Réussir le montage vidéo est l’élément essentiel de la phase de post-production. Le processus est minutieux et convoque une méthode et une organisation.
La post-production intervient lorsque le tournage prend fin. Le montage, c’est construire la narration de votre projet. Lui donner une identité, un sens et un rythme. En fait, c’est concentrer tous les outils que nous avons travaillés en amont de la production au storyboard.
L’étape du “dérushage”
Le “dérushage”, c’est la phase de visionnage et de tri des nombreux plans, dits rushs, capturés durant le tournage vidéo. Une sélection des meilleures images qui mettent le mieux en valeur la trame, le récit que vous voulez narrer. En fait, c’est la continuité de l’idée globale que vous avez initiée durant la phase de pré-production.
Au-delà de l’aspect technique, la sélection se basant prioritairement sur les plans utilisables, l'aspect artistique rentre en jeu. Et cette opération est déterminante. C’est la nouvelle base de travail pour la suite du montage.
Dès ce moment-là, nous entreprenons ce qu’on appelle le découpage de votre vidéo. Un découpage qui fait suite au découpage technique, document obligatoire durant le tournage, que nous avons visualisé avec le storyboard.
Le découpage prend forme sous nos yeux à mesure que nous finalisons le dérushage et que nous entamons le prémontage avec l'œil attentif de notre monteur. C’est l’élaboration du plan de travail de celui-ci.
L’étape du montage dans la “TimeLine”
Le montage peut commencer. C’est l’étape de l’assemblage de vos plans. Autrefois, on travaillait à même la pellicule sur une table de montage. Aujourd’hui, la magie est toujours intacte au travers de l’écran grâce à la TimeLine. Un espace de travail dans le logiciel de montage, où l’on insère les différents éléments, qui rappelle les pratiques historiques du monteur.
De fait, c’est la constitution de votre vidéo qui en est jeu. Cette étape de travail permet d’en sortir un “ours”. L’ours, c’est le premier aboutissement de l’assemblage de vos plans. Techniquement parlant, il n’est pas exploitable. Néanmoins, c'est un premier jet important. Il permet d’avoir une vision d’ensemble et de valider la forme du projet. Est-ce l’identité recherchée ? Le rythme est-il pertinent ? L'ours apporte une réponse précise à ces questions.
Après ce premier résultat, l’heure est à l’ajustement des plans sélectionnés. On peut aussi les calibrer et les retravailler pour coller à la narration. C’est aussi l’étape du montage sonore. On synchronise. On crée une atmosphère et une ambiance sonore cohérente. Cela permet de renforcer l’identité de votre vidéo.
Graduellement, le bout à bout se matérialise et le montage approche de sa finalisation.
L’étape du minimisé “habillage” vidéo
En 2023, négliger l’étape de l’habillage vidéo, dit habillage graphique, est courant. Pourtant, c’est un moment crucial de la post-production. Définir et soigner son habillage, c’est permettre de consolider l’identité de votre vidéo. En réalité, cela la distingue de toutes les autres.
L’habillage graphique fait partie intégrante du montage vidéo. Il s’agit de l’ajout d’animations en complément d’informations qui vont accentuer votre récit et l’idée globale que vous voulez insuffler dans votre vidéo. Bien souvent, on arrête une vidéo au bout de quelques secondes. Il arrive même de découvrir une vidéo sans le son. L’habillage vidéo est capital pour pallier les nouveaux modes de visionnage. Au-delà du sous-titrage, ce sont des ajouts visuels qui sont très évocateurs et donnent le ton.
L’étape de l’habillage, c’est aussi l’étape du motion design. Une technique basée sur l’animation graphique devenue incontournable. Le motion design permet de vulgariser certaines informations complexes. Il peut accentuer la fluidité et donner du rythme à votre vidéo.
Lorsque tout cela est finalisé, le réajustement et la réflexion autour de l’habillage sonore est indispensable. L’habillage sonore regroupe la musique, la texture sonore de l’éventuelle voix-off… Globalement, il est toujours question de l’identité de votre vidéo en travaillant le mixage audio. Un processus technique qui permet d’équilibrer et de conjuguer les nombreuses pistes sonores. Il y a également un volet de création dans l'habillage sonore, il s'agit du sound design. Une autre technique qui vise à créer une ambiance sonore. En ajoutant et en élaborant des effets ou des textures, le sound design s'adapte aux choix visuels et apporte une clarté dans les intentions.
L’ambiance sonore est essentielle pour affiner l'identité de votre vidéo. Tout juste, elle est en appui des parti-pris visuels et narratifs. Cela donne une allure et une cadence à votre vidéo finale.
“Étalonnage” des couleurs, la dernière étape
L’étalonnage ne fait plus partie, à proprement parler, du montage vidéo. Il y est pourtant intimement lié. Effectivement, c’est une étape d’harmonisation des couleurs entre les différentes séquences. D’un plan à l’autre, la lumière peut être très différente. Certains ajouts visuels peuvent ne pas se fondre parfaitement avec la colorimétrie de votre vidéo. On parle ici de correction colorimétrique, désignant les réglages apportés à la lumière et aux couleurs.
L’étalonnage agit en renfort tout en passant inaperçu en ce sens qu'il souligne l'esthétique générale. Avec subtilité, il permet de donner un cachet à votre vidéo. C’est l’étape finale, celle qui apporte une uniformisation à la vidéo. L’esthétique et les couleurs sont les premiers éléments que nous remarquons au visionnage. Ainsi, c’est l’étape primordiale de la post-production.
Chez Tito Productions, nous ne faisons abstraction d’aucune étape clef de la post-production. C’est même tout l’inverse. Notre rigueur nous oblige à porter une attention particulière à chaque étape, ce qui nous permet de créer des vidéos singulières et marquantes.
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